Du tabor à Gethsémani

Montée vers Pâques en partage avec nos enfants, et avec Sophie

   Ce n’est qu’à partir de la Résurrection que les apôtres comprendront pleinement le sens d’un événement qui les avait bouleversés sur le mont Tabor, sans qu’ils puissent alors en saisir toute la portée.

Revenons un instant sur cette présence qui entoure le Christ, le Messie annoncé par la Loi et les Prophètes. Au sein de cette vision glorieuse, apparurent aux côtés du Seigneur, Moïse et Élie, ces deux sommets de l’Ancien Testament, représentant la Loi et les Prophètes. Moïse est l’homme de l’Exode en marche vers la terre promise. On ne sait où se trouve précisément son lieu de sépulture sur le mont Nébo (Dt 34). Élie, lui, fut enlevé au ciel (2 R 2, 1 à 15).

Le visage de Moïse avait resplendi d’une gloire qui venait, non pas de lui-même, mais d’ailleurs, après la révélation du mont Sinaï (Ex 43, 29), il était comme un reflet. Au Tabor, le visage du Christ apparaît aux trois disciples comme une source de lumière, source de la vie divine rendue accessible à l’homme. Elle se répand aussi sur ses « vêtements », c’est-à-dire sur le monde extérieur et sur les produits de l’activité et de la civilisation humaines.

Ils s’entretiennent avec le Messie, nous précise Luc, « de l’exode qu’il allait accomplir à Jérusalem » c’est-à-dire de sa Passion. Par la Passion et la Croix cette gloire est donnée aux hommes, entrant dans la Terre Promise, au jour de la Résurrection.

Gérard Leroy, le 17 mars 2024

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