"Jésus est ressuscité !" Qu'est-ce à dire ?

Pour Dominique, Jean-Marie, et toute la famille Lebouc, en communion de foi et d'amitié

   Dans la résurrection de Jésus, il y a à considérer le fait et à réfléchir au sens. Le fait et le sens sont ici inséparables, et l’on ne peut rendre compte adéquatement de la Résurrection en tenant compte de l’un à l’exclusion de l’autre.

Il y a un fait réel, constaté, expérimenté. Les versets 3 à 15 du chapitre 15 de la première lettre de Paul adressée aux gens de Corinthe présentent la Résurrection de Jésus conformément à l’anthropologie juive de cette époque, sans autre perception que celle d’une résurrection corporelle. C’est un fait : le corps de Jésus n’est plus mort. Précaution de sens : il faut se garder d’assimiler le Christ vivant à la catégorie des vivants mortels. Jésus, après sa résurrection, n’a pas une vie organique identique à l’homme. S’il a bien partagé du poisson grillé avec les onze apôtres, ce n’était pas par besoin, mais par nécessité pastorale. Jésus n’a pas mangé pour lui-même, mais à cause des réticences des apôtres, dont Luc tente de justifier et d’excuser l’incrédulité (1).

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