L’aujourd’hui de la sécularisation

Pour Aurélie Calluaud, en hommage amical

   C’est un fait, la sécularisation a entraîné cet athéisme qu’on dit « méthodologique » en ce qu’il désigne un comportement dont la caractéristique est d’agir, dans tous les domaines d’activités, scientifique, économique, politique, artistique, littéraire, comme si Dieu n’existait pas. Depuis Nietzsche et le récit de l’homme insensé traversant la place en plein midi tenant une lampe allumée à la recherche de Dieu (1), voilà que Dieu n’est plus.

De sorte que l’élément religieux qu’on incluait directement dans la vie de tous les jours et dans toutes nos activités a disparu.

Dans le prolongement, la foi chrétienne a perdu de son influence, les valeurs religieuses spontanées de l’existence allant en décroissant. Alors que tout avait hier encore une signification religieuse, les moments importants d’une vie étaient scandés par une fête à composante religieuse. Tout avait une origine divine et même une explication qui faisait dépendre toute chose de Dieu.

Depuis, l’homme s’est donné d’être le seul maître de la nature.

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