Tout discours sur Dieu n’est crédible qu’à la condition de s’interroger sur l’acte de croire et donc à la condition de s’affronter aux raisons de l’incroyance.

Le théologien dans la situation culturelle où la théologie a cessé de parler de façon universelle, se voit investi d’une mission. Il doit renouer le dialogue, entrer dans le discours des autres, s’intéresser aux questions posées par les disciplines de la culture présente.

Dieu qui vient à l’homme vient moins pour nous offrir le privilège de partager notre condition que pour nous demander de l’accueillir.

 

Si Dieu vient se dire en Jésus-Christ, Jésus-Christ est communication de Dieu. Eucharistie.

 

  • Extrait de la présentation de l’ouvrage de Joseph Moingt, Dieu qui vient à l’homme, Cerf, coll. Cogitatio Fidei, le 7 mai 2002, à l’Institut Catholique de Paris, Salle des Actes.

le 28 février 2008